Salto de Pirapora, 9 avril 2018

Lula, notre héros :

J’ai 70 ans et je n’ai jamais été à l’école, parce que j’ai travaillé aux champs depuis que j’étais enfant.

Je suis né à Nossa Senhora das Dores (Sergipe).

Comme toi, j’ai été veuf à 30 ans, quand j’avais déjà trois enfants.

Je suis venu à São Paulo en 1967 en bus, pour travailler dans les champs de maïs, de coton, de cacahuètes. Je travaillais en simple saisonnier, parce que je n’avais pas étudié.

J’ai toujours suivi ta politique, j’ai toujours voté pour toi et je n’ai jamais regretté.

Aujourd’hui je suis retraité avec le salaire minimum. Mais j’ai une maison et je travaille encore comme homme à tout faire.

J’ai une petite-fille qui étudie à l’Université Fédérale de Curitiba et j’en suis très fier. Je sais que ça n’aurait pas été possible, sans ton gouvernement.

Je suis angoissé et triste de savoir que tu es en prison, parce que je sais que tout ça arrive parce que ton gouvernement a été pour les pauvres et qu’ils n’acceptent pas qu’on lutte pour nous.

Je ne regarde plus rien à la télé. Ici où j’habite je suis tout par internet.

Je sais que tu es INNOCENT.

Courage camarade !

Courage ami du peuple ! On est avec toi !

A bas le télé Globo.

Une accolade d’habitant du Sergipe qui tient à toi et ne renonce par à voter pour toi.

*J’ai dicté cette lettre, parce que je ne sais pas écrire.