MG – Palmopolis, 26 mai 2018

Comme vous l’avez dit, ami Lula, « on ne peut emprisonner les rêves ». Alors que j’écris cette lettre nous sommes en Assemblée au Syndicat des Travailleurs et Travailleuses de Palmopolis. Je me place à la disposition des camarades qui souhaiteraient vous écrire, très cher Président.

J’espère que vous êtes serein et solide spirituellement. Je sais que ce que tu traverses n’est pas facile mais le peuple t’aime et prie beaucoup pour toi.

J’ai suivi ton injuste saga, j’ai pleuré, je me suis énervée, mais maintenant je me rends compte que nous devons faire avancer ton « projet de vie », ou du moins nous battre pour le faire avancer. Sois fort, mon ami, que le Saint Esprit soit ta force. Ma famille t’aime. Nous t’embrassons, t’embrassons, t’embrassons…

MG – Palmopolis, 26 mai 2018

Lula, je suis si touchée de ton emprisonnement, je prie tous les jours pour que tu sortes de prison. Nos remerciements vont d’abord à Dieu, ensuite à toi qui a sorti la misère du Brésil. Tu en as fini des mendiants âgés du marché , moi je vendais des bananes plantains, de la caillebotte et de la farine de manioc le samedi et je voyais le peuple demander l’aumône. Maintenant que les retraites arrivent au bon moment, et avec le Bolsa Família personne n’a plus besoin de partager, à chacun son argent. Je voterai pour toi des deux mains, autant de fois qu’il le faudra.

J’ai 67 ans.

MG – Palmopolis, 26 mai 2018.

Cher ami je te remercie car aujourd’hui je peux nourrir mes enfants, sinon je les aurais déjà perdus à cause de la famine. Merci (pleurs), je te remercie beaucoup.

MG- Palmopolis, 26 mai 2018

Cher ami Lula, je suis agricultrice familiale, je vis en zone rurale et je suis très reconnaissante car j’ai bénéficié du Programme « Luz para Todos ». Que Dieu te donne patience et santé pour que tu sortes et reviennes parmi nous. Reçois mon accolade.

MG – Palmopolis, 26 mai 2018

Je suis très triste que tu sois dans cette situation car tu as sorti beaucoup de gens de la famine. Les retraites, le Bolsa Família, tout cela nous a aidés. Je veux que tu sortes de là, je sais que c’est dur pour toi et encore plus pour nous. Quand tu sortiras nous ferons une fête, moi, ma famille et mes amis, car nous t’aimons. Tous les jours j’allume la télévision pour te voir et je demande à Dieu de te sortir de là. Nous voterons de nouveau pour toi, aussi souvent que tu seras candidat.

MG – Palmopolis, 26 mai 2018

Je suis très triste que tu sois prisonnier. Je souhaite que tu sortes de là pour nous aider de nouveau. Tu as été si bon ! Je prie pour que tu sortes de là, pour moi tu as été comme un second père car si je suis retraitée c’est grâce à toi. J’ai 78 ans et je te remercie beaucoup, j’ai voté pour toi et je voterai encore pour toi autant que nécessaire.

MG – Palmopolis, 26 mai 2018

J’écris car je voudrais que tu sortes de là dès maintenant. Même les enfants t’adorent. Je te souhaite le meilleur, que Dieu te bénisse car tu ne méritais pas la prison, mais tu méritais d’être libre. Tous mes petits-enfants veulent que tu sortes de là, aucun n’est content. Marcio, Nivalda, Ju, ils sont tous très en colère. La souffrance du peuple a augmenté. J’ai 75 ans, j’ai connu la misère du peuple, qui vivait dans la paille, et maintenant avec Lula tout va mieux je le sais. Les sœurs de l’Église catholique nous ont aussi beaucoup aidés.

MG – Palmopolis, 26 mai 2018.

Je ne fais que prier pour que tu sortes et je vais voter pour toi. J’ai pris ma retraite sous ton mandat et j’ai aussi reçu les allocations familiales. Avant je n’avais même pas de quoi manger correctement. C’est pourquoi je prie chaque jour pour toi. J’ai 70 ans.

MG – Palmopolis, 26 mai 2018

j’ai 77 ans mais je ne t’oublie pas. Quand je regarde la télévision ça me fait de la peine mais je ne peux que prier. J’ai 4 enfants et 5 petits-enfants, ils votent tous pour toi, aussi souvent que nécessaire. Certains membres de ma famille élèvent leurs enfants grâce à la Bourse Famille. Si Dieu le veut je regarderai la télévision et entendrai « Lula a été libéré », si Dieu le veut.

MG – Palmopolis, 26 mai 2018

Tu as toujours été une bonne personne, tu as été celui qui a vaincu la faim, pendant ton mandat personne n’a eu faim. L’éducation s’est amélioré, les personnes âgées ont eu la priorité et ont appris à écrire au moins leur nom. Jamais les femmes n’ont eu de droits, mais pendant ton mandat elles en avaient. La dénutrition au Brésil s’est amélioré, la mortalité des nouveau-nés et les fausses-couches ont diminué, car quand les droits s’élargissent tout va mieux. Je te le demande, résiste, ne faiblis pas, car la vie est un escalier avec des hauts et des bas mais tu vaincras.